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A peine débauchée que Diana avait fait un tour au supermarché afin d'aller s'acheter des aliments afin de faire la cuisine. Elle était d'humeur à cuisiner de bons petits plats et bien qu'elle ne soit pas la meilleure de la famille en cuisine, elle avait de bons modèles et ainsi, elle estimait se débrouiller plutôt bien. Elle ne mangeait que peu de choses toutes prêtes et allait encore moins dans des fast-foods. Diana aimait promouvoir le diy et pour elle, il fallait cuisiner de A à Z en n'achetant que les aliments de base comme les légumes, la viande, les épices, les féculents, le fromage et le reste, il fallait cuisiner avec. Au fond, ce n'était pas sorcier, surtout qu'elle avait un robot de cuisine qui faisait des merveilles. Entre les courses, le choix des repas et la cuisine, elle avait fini relativement tard, du moins plus tard que l'heure où elle mangeait d'habitude. Avec elle, c'était une question d'organisation et elle aimait manger à 19h tapantes mais le temps était passé si vite qu'elle avait dépassé cette heure-là de plusieurs heures maintenant. C'est alors qu'elle allait se mettre à table qu'elle entendit la sonnette de sa porte retentir. Elle fronçait les sourcils, ne s'attendant à aucune visite pourtant. Soit, elle haussait les épaules et allait ouvrir. Un spectacle plus que curieux l'attendait derrière cette porte : un Marlon visiblement mal en point et, d'après son odorat, fortement alcoolisé. [ Marlon ?! ] Bien qu'il ne soit pas 19h, il n'était pas non plus 23h donc elle trouvait ça tôt pour être alcoolisé à ce point, nul doute qu'il y avait quelque chose qui l'avait poussé à faire ça. D'un côté, elle était soulagée qu'il soit venu la voir elle parce que plus d'une personne était capable de profiter d'un homme vulnérable. Elle le laissait rentrer, ils seraient mieux à l'intérieur plutôt que dehors où des yeux trop curieux pourraient errer. Elle ne souhaitait en rien qu'il se retrouve avec une sale rumeur sur le dos, il ne méritait pas ça et elle non plus, par la même occasion.[ Tu as mangé quelque chose ? ] A vrai dire, elle ne lui laisserait pas le choix. La nourriture restait un bon remède contre l'alcool, surtout quand il s'agissait de nourriture liquide comme la bonne soupe qu'elle avait préparé. Elle l'installait sur le canapé et lui amenait un bol ainsi qu'une cuillère. [ Manges un peu ça ! ]
Marlon Lynch —
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Sujet: Re: painful memories, ft. marlon Mer 6 Avr - 11:31
P A I N F U L M E M O R I E S @Diana FlaneryMarlon avait toujours pense être suffisamment impliqué dans sa vie de famille, tout autant que Mary lorsqu’elle était encore avec eux. C’est malheureusement une fois qu’il s’était retrouvé à devoir gérer Charlize tout seul qu’il s’était rendu compte que, non, il aurait dû en savoir plus sur la vie de sa fille, même si cette dernière n’a que quatre années à son actif. Alors, évidemment, le britannique a légèrement grimacé lorsque son petit bout lui a annoncé qu’elle était invitée à l’anniversaire de, pour citer ses mots, sa meilleure copine de tous les temps et de tous l’univers. Il ne s’était jamais séparé d’elle plus que la durée de l’école et il n’était pas certain de vouloir faire une exception pour qu’elle puisse aller manger un bout de gâteau certainement acheté dans un magasin quelconque, bourré de produits chimiques… Et sa décision était prise et décidée, jusqu’à ce que la maman de cette gamine ne vienne lui tenir la jambe à la sortie de l’école, ce jour-là. « Soyez tranquille, les enfants ne quitteront pas la maison. De plus, elle est déjà venue plusieurs après-midi et tout s’est toujours parfaitement bien passé. » Voilà un nouveau point qui lui avait fait se rendre compte d’à quel point il pouvait être trop impliqué dans son boulot et pas assez dans sa vie privée. Il avait alors accepté, et à nouveau lorsqu’elle lui avait dit qu’elle pouvait garder la petite pour la nuit, ça lui permettrait de se reposer. Alors, après un rapide passage à la maison pour qu’elle prenne quelques affaires, il avait déposé Charlize chez sa copine. « N’oublie pas, si tu as envie que je vienne te rechercher, tu as mon numéro dans ton carnet. Il est dans ton sac, ok ? » La petite blonde hoche la tête, venant alors serrer son père dans ses bras. « Je t’aime, amuse-toi bien. » « Je t’aime. » Ce après quoi elle est partie en courant retrouver sa copine qui l’attendait déjà à la porte de chez elle. Et il s’est retrouvé con, là debout, à se demander ce qu’il allait faire de sa soirée.
Marlon était rentré directement après et, sans prendre la peine de manger quelque chose pour se remplir l’estomac, il s’était rué vers le bar, en sortant une bouteille d’alcool qu’il avait vidé. Avait suivi une seconde et même comme ça, son esprit ne cessait de cogiter. Il faisait trop calme ici et après un rapide somme - qui n’est l’avait pas fait décuver - il s’était levé de son fauteuil pour zigzaguer dans les couloirs de la maison. « Mary ? Charlize ? » Ses sourcils se froncent et il se stoppe un instant, essayant en vain de rassembler ses pensées dans son esprit embrumé, il décide de quitter les lieux pour aller toquer quelques mètres pour loin, chez Diana. Elle s’était toujours très bien entendu avec Mary alors elle ne pouvait qu’elle là-bas, peut-être pour boire un verre de vin ou un café. Son doigt se pose sur la sonnette et il ne faut que quelques secondes pour que la rouquine apparaissant dans l’encadrement de la porte. Il entre à l’intérieur sans un mot et alors qu’il regarde autour de lui, il ne voit personne. Un soupir lui échappe et avant qu’il ait pu prendre l’initiative de partir, il se retrouve avec un bol de soupe que Diana lui intime de manger. L’alcool mélangé à l’odeur de nourriture lui donnait envie de vomir. Il délaisse le bol du regard, fixant celle qui était sa secrétaire à l’hôpital. « Est-ce que Mary est ici ou alors, est-ce qu’elle est passée avec Charlize ? Je ne les trouve pas à la maison et il est tard, je m’inquiète. » Il picolait tous les soirs mais jamais autant, pour la simple et bonne raison que sa fille n’était jamais loin et qu’il devait rester opérationnel pour elle. Ce qui n’était pas le cas ce soir. Images by Tumblr | Code by EXORDIUM.
Diana Flanery —
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Sujet: Re: painful memories, ft. marlon Jeu 7 Avr - 16:31
Il était venu jusqu’ici alors il serait dommage de repartir déjà, surtout dans l’état où il était. Quand on buvait, notre esprit devenait embué et qui sait où ses pas pourraient le mener ? Ils l’avait mené jusqu’ici déjà donc ça prouvait qu’il pouvait se déplacer et ça restait inquiétant. Elle fronçait les sourcils lorsqu’il mentionnait Mary d’une manière qui indiquerait qu’il la pensait toujours en vie alors qu’elle était partie depuis un moment. Nul doute que son abus d’alcool n’avait pas fait bon ménage avec sa tristesse. Le temps avait beau passer, elle aussi avait toujours cette tristesse en elle d’avoir perdu une femme aussi formidable mais lui, elle l’était l’amour de sa vie donc elle n’osait même pas imaginer ce qu’il pouvait ressentir. [ Marlon… Mary est partie, pour toujours. Tu ne te souviens pas ? Et Charlize… elle n’est pas chez toi ? ] A vrai dire, elle ne pouvait pas dire pour Charlize mais à son âge, il y avait peu de chance pour qu’elle se promène dehors et Diana ne l’avait pas vue donc ça lui paraissait relativement logique qu’elle soit chez eux, non ? C’était peinant de le voir dans cet état et délicat de savoir quoi dire, quels mots employés. Elle ne savait même pas si elle avait bien fait de lui dire qu’elle était partie… peut-être qu’il réagirait mal, peut-être qu’il pourrait devenir violent ? Il y a beau dire, même les personnes les moins violentes peuvent le devenir avec l’alcool donc elle se méfiait même si au fond d’elle elle doutait qu’il puisse devenir violent envers elle, du moins elle l’espérait. Ce qu’elle savait, c’était que l’eau pouvait aider à désaouler mais encore fallait-il qu’elle arrive à l’emmener jusqu’à la baignoire… et ça, ce n’était vraiment pas dit. Tout dépendrait de sa réaction à ce qu’elle avait pu lui dire mais elle ferait tout en son pouvoir pour qu’il parte d’ici un minimum sobre, il n’était pas question de le lâcher dans un tel état.
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Sujet: Re: painful memories, ft. marlon
painful memories, ft. marlon
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